Kangchenjunga_2018

Thank you to all partners for this great equipment and support ! Drying at base camp before packing !
Thank you Ur Chandra for this great food during all expedition !
Thank you to the kitchen team
Thank you to our sherpa team who made a great job
Thank you to Capt. Sobit Airlife for bringing us safely back to KTM despite the bad weather ! 🙏
Thank you guys : Marco Confortola, Noel Hanna, Don Bowie, Sergey BarSn, Herbert Helmut for the great moments shared in our dining tent in base camp !
Thank you to all of YOU for your kind messages and strong support ! I’ve been very touched by all your messages. MERCI !
Bye bye Kangchenjunga… see you soon…. Good morning Geneva ! 😉
Let think about next project !!!………..

Kind regards to all of you,
Sophie

#itismychoice #Danone #Teamworkmakesyourderamswork #Reyl #Milletriseup #Baechli #Grivel #asporteyewear #tingerlaattoujoursavecmoi #RECCO #BeSearchable #CASGenève #sportquestgeneva #welovealgae #Kangchenjunga2018 #letsgosummit

 

 

 

 

 

Apprentissage du renoncement… Une histoire de piolet, de corde et d’hypoxie…

Pourquoi avoir fait demi-tour à 130m du sommet ?

Le 15 mai lors de notre montée au Camp 4, nous croisons la fixing team qui renonce à continuer et qui redescend au camp de base… La seule info que nous ayons est qu’ils ont fait un dépôt de corde vers 8100 m. Que faire, renoncer ou trouver un plan B ?

Chhepal, en charge de notre logistique propose, comme plan B de dédier 2 sherpas de notre équipe et 2 de ExpeditionBase (l’autre expé au Camp 4 en même temps que nous) pour aller fixer. De notre équipe seuls deux sherpas, NaDorjee et Phurba connaissent le chemin et sont en mesure de fixer les cordes et d’ouvrir le chemin.

Phurba refusant d’y aller, il ne reste que NaDorjee qui est le sherpa qui m’accompagne toujours.

Pas vraiment le choix, cela me pénalise énormément, mais j’accepte qu’il parte en tête et de me retrouver sans sherpa.

Finalement, ils partent vers 17h et le reste de l’équipe nous partons en direction du sommet vers 20h…

Les conditions dans la nuit sont difficiles, beaucoup de neige, beaucoup trop de neige… Il faut non seulement tracer mais également fixer !

Nous nous retrouvons au lever du jour juste derrière eux. Tout le monde est motivé mais la progression est très lente.  Cette montagne est gigantesque et difficile, la partie technique en mixte sont les 300 derniers mètres.

Petit à petit plusieurs personnes commencent à abandonner et font demi-tour. Cette montagne est vraiment traitre, elle comporte plusieurs “faux” sommets. Finalement vers 15 h, le 16 mai nous atteignons la petite arête à 8455 m d’où nous pouvons enfin apercevoir la dernière section.

Tout le monde est épuisé, plus personne pour fixer, deux membres de l’autre équipe s’encordent et partent en direction du sommet. Puis il y a une certaine confusion, je propose à Herbert et Sergey de s’encorder tous les 3 mais l’hypoxie fait son travail, je réalise que j’ai laissé mon piolet à l’un des sherpas pour faire un encrage… Impossible d’envisager cette dernière section raide, difficile exposée à cette altitude sans piolet et de surcroit après déjà 19 heures d’ascension. NaDorjee est épuisé et les bouteilles d’oxygène comment à manquer… il est à 50 m en contrebas et je dis aux amis, je vais chercher le piolet de Nadorjee et une corde.  Hypoxie, masque à oxygène qui rend la communication très difficile, fatigue extrême, bref, lorsque je me retourne je vois mes deux compagnons qui ont attaqué la montée !!

La distance déjà qui nous sépare est trop importante pour que je puisse imaginer les rattraper… Je fixe cette pente sommitale que je trouve trop exposée pour m’y aventurer toute seule. J’ai un piolet mais ce n’est pas suffisant…  Une photo, demi-tour… et à 20h je m’écroule dans ma tente au Camp 4…

Herbert et Sergey sont les deux seuls de notre équipe à atteindre le sommet, BRAVO les gars. Le lendemain, la première question de Sergey sera : “pourquoi tu nous as abandonnés ?”… Vive le piolet et l’hypoxie…!

Sophie

#Milletriseup #Baechli #Grivel #asporteyewear  (Adidas) #tingerlaattoujoursavecmoi

Aujourd’hui, jour de son anniversaire, Sophie est au Camp 4 à 7360 m d’altitude, le plus haut camp d’altitude avant le sommet.

du camp de base au camp 4

position GPS : http://inr.ch/UEZZBRB

#itismychoice  (Gedeon Richter) #Danone  #Teamworkmakesyourderamswork  #Reyl
#Kangchenjunga2018 #letsgosummit

Un réveil ce matin au camp de base avec une sensation de ne pas être montée dans le train !…
Décision prise en effet hier, suite au téléphone avec Yan Giezendanner, pour qui la météo n’est pas assez bonne et suffisamment stable pour tenter un “summit push”. Mais toutes les météos divergent et disons que la moitié du camp de base a une météo suffisamment bonne pour tenter y compris les 2/3 de notre équipe.
Marco, Sergey et Herbert décident de suivre “ma” météo et de rester au camp de base mais tous les autres sont partis pour le camp 2. Et si on se trompait ?…
Comme toujours, j’ai décidé de me fier à ma météo et “qui m’aime me suive” ou plutôt “qui m’aime reste”.
Sentiment et ressenti mitigé. J’ai bien sûr envie qu’ils continuent leur progression, surtout la fixing team qui est au Camp 4. Le brouillard de ce matin s’est levé et cela semble leur permettre d’avancer. Les radios crépitent, “qui est où qui fait quoi ?” aux dernières infos, nos copains semblent rester au Camp 2 alors qu’une autre équipe semble tenter de monter au Camp 3 malgré le vent.
Il est clair qu’après 11 jours bloqués au camp de base, l’envie de monter, de bouger, de cesser de piétiner démange tout le monde et cela met bien sûr un peu de pression à tous les niveaux mais surtout à l’équipe de tête qui doit fixer… Tenter cette fenêtre ou attendre la suivante… That’s the question !!??… Pour le moment, attendons le prochain bulletin météo…
On en revient à la même conclusion, patience…, patience… et apprendre à savoir laisser passer le train sereinement !
Bon weekend ! 🙂
Sophie.

#RECCO #BeSearchable
#CASGenève
#sportquestgeneva
#welovealgae (Algorigin)
#Kangchenjunga2018 #letsgosummit

“So far so good”, tout s’enchaîne comme prévu. Après deux nuits au Camp 2, 4 jours de repos au camp de base, c’est reparti pour la deuxième rotation d’acclimatation. Première étape Camp 2. Souffrant de plus en plus de la chaleur, je suis la seule à partir avant le lever du soleil à part nos sherpas bien entendu. Ils se sont mis en route vers 5 h prévoyant un portage jusqu‘au Camp 3. Chandra notre cook qui me connait bien m’avait préparé mon petit dej pour 6 h, parfait. Me suis mise en route vers 6h30. J’ai fait cette belle montée au Camp 1 toute seule, prenant mon temps, bien agréable.

Ne voulant pas traverser toute seule le couloir coupe gorge réputé pour ses chutes de pierres, vraiment dangereux entre le Camp 1 et le Camp 2, j’ai finalement attendu les premiers de notre équipe à arriver à savoir, Sergey, Marco et Noel.

La nuit au Camp 2 se passe sans souci et à nouveau, la matinée étant belle et ensoleillée, j’annonce à NaDorjee un réveil à 5 h pour un départ à 6 h…. Alors que tout le monde attend l’arrivée du soleil pour sortir du sac de couchage. Pour le coup, j’ai été servie, matinée glaciale. Après 6 heures d’ascension, nous arrivons au Camp 3. L’emplacement est différent de celui de l’année dernière et un peu plus bas à 6900 m. Il nous faut faire les plateformes et monter les tentes avant de se poser. Jamais agréable cette première nuit à presque 7000 m ! ça se confirme cette année avec difficultés à m’endormir et un bon mal de crâne… et NaDorjee un peu malade qui tousse beaucoup. Au petit matin, les sherpas partent pour un dépôt 400 m avant le Camp 4 et je pars avec Marco pour passer les 7000. L’acclimatation n’est pas encore au top, le sommet du sérac atteint, une légère envie de vomir, je laisse Marco continuer et reste derrière à mon rythme. Retour aux tentes vers midi. Vive l’après-midi à lézarder dans la tente à boire du thé et grignoter. Puis les météos divergent, certains annoncent une grosse quantité de neige et préfèrent redescendre au Camp 2. N’ayant pas les mêmes infos, je décide de rester au Camp 3 pour ma deuxième nuit comme prévu et descendre le matin. Nuit claire mais glaciale, j’ai bien fait de rester, la descente le matin se fait sous un soleil superbe. On se retrouve tous au Camp de Base, super motivés pour enchaîner avec le sommet dès que possible mais dame météo en a décidé autrement, un vent à plus de 100 km/h s’invite à la fête au-dessus de 7500 m pour plusieurs jours… patience patience et patience… Les règles de base de la haute altitude s’appliquent toujours… 🙂
Sophie

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