Expéditions

Mais quel trip !

Dans l’avion qui me ramène à Paris exceptionnellement par un vol de jour, je ne dors pas, et viens de visualiser, savourer, les + de 1000 photos de notre voyage. Mais quel trip ! Vraiment une ambiance particulière.
Cette immersion pendant des jours dans cette immensité himalayenne, c’est ça que j’aime et quand on arrive à boucler notre itinéraire avec un sommet comme le Cholatse, on peut dire qu’on a bien fait de venir.

Après le Tesi Lapcha, depuis Thame, nous avons remonté la vallée jusqu’au Renjo La à 5350m. Ce deuxième col nous a permis de terminer notre acclimatation. Descente dans le brouillard et la neige jusqu’à Gokyo. Cela a juste permis de saupoudrer le paysage pour une belle série de photos le lendemain matin.

Lotta nous a rejoints à Dragnag et ensemble nous montons au camp de base.
En arrivant au pied du Cholatse, je sais pourquoi je suis revenue. Cette face et cette arrête sont vraiment sublimes.
Un ventre qui tricote toute une nuit retarde notre montée au camp 1 de 24 heures mais cela nous permet de prendre le meilleur créneau météo.

Du camp 1, 5600m réveil à 3h et départ pour le sommet à 4h30. La première partie de l’ascension est de la grosse grimpe dans du rocher un peu instable avant d’atteindre  le début de l’arête. Puis démarre une longue succession de murs en glace, et d’arêtes passant d’un versant à l’autre jusqu’ au sommet à 6440m. Un cheminement varié et esthétique et pas si simple !

C’est beau c’est beau et une vue de dingue ; d’un côté Gokyo, ses lacs et le Cho Oyu au fond et de l’autre je ne citerai que l’Everest, le Nuptse, Lhotse, Makalu, Ama Dablam…
Tout est dit !!

Merci à toute l’équipe : Dawa Sangay, Lotta, Gelu, Marcello, nos supers porteurs : Nima, Geljen, Pemba et Nima et nos deux cuisiniers du camp de base : Banda et Badur. Et bien sûr un immense merci à tous ceux qui ont rendu possible ce magnifique voyage !

Je vous embrasse,
Sophie

Photos : Sophie Lavaud, Dawa Sangay Sherpa, Lotta Hinsta
#cholatse #teamspirit #letsgosummit #himalayas #mountaineering #alpimism #alpinisme #14×8000

 

Chèr.es ami.es

Retour sur notre expédition à l’Elbrouz – Sommet atteint le 22 juillet 2024

Altitude, haute altitude, très haute altitude, où mettre le curseur ? Qu’est ce qui définit l’enjeu, l’engagement, l’impact de la mesure de ces fameux mètres d’altitude ?

Notre ascension de l’Elbrouz est un bon exemple de cette relativité. Une grande partie de la réponse réside sans aucun doute dans les conditions météo rencontrées lors du « summit push ».

Après une jolie marche d’approche jusqu’au camp de base avancé sur le versant nord, nous sommes montés au high camp 4800m. Déjà, ce gros dôme de neige qui parait « facile » de loin n’est, en effet, pas technique mais les distances sont bien longues et bien ardues. C’est avec un mauvais temps annoncé que nous décidons malgré tout de partir, le 20 juillet à 22h vers le sommet Est. Nous avons bataillé dans la tempête toute la nuit et eu recours au GPS pour trouver le sommet! Un peu border… mais un bon exercice !! ;-))

A la descente au col, nous avons renoncé à enchainé sur la pointe ouest et sommes redescendu en face sud qui est le versant équipé de la station de ski de Azau à 2300m.
48 heures et 21 mètres de plus séparent le sommet Est du sommet Ouest, cela semble rien du tout et pourtant cela nous a suffi pour passer de l’enfer au bonheur !

Merci Chatur Tamang, népalais installé en Russie depuis plus de 20 ans qui a créé son agence Cha Tours, pour cette belle organisation.
Chatur qui comptabilisait son … 143 ème Elbrouz nous avouera qu’il n’avait jamais eu de telles conditions en face nord et qu’il n’a pas rebroussé chemin car il nous savait tous expérimentés, Dawa Sangay, Lakpa, Ang Tashi et moi ! J… Mais il s’en souviendra!

Magnifique expérience dans ce Caucase sauvage et atteindre le point culminant de l’Europe, qui malgré son altitude « modeste », nous a bien donné du fil à retordre !

24 heures en transit à Moscou au retour nous ont permis d’aller admirer la Place Rouge. On y passe quand même pas tous les jours…

Merci à tous ceux qui ont rendu cette ascension possible dans ce coin du monde.

Spasiba Bolchoï !
Amitiés,

Sophie

#elbrus #caucasus #7summits #LetsGoSummit

Bonjour à tous,

C’est volontairement que j’emploie le terme de mission accomplie car atteindre le 2ème sommet le plus haut d’Afrique, est un vrai voyage en immersion dans un monde 100% minéral et magnifique, qui se mérite !
Un dépaysement total par rapport à l’Himalaya et une découverte d’un nouveau pays.
Situé sur la ligne de l’Equateur, le climat, la végétation, tout est différent.
3 jours sont nécessaire pour atteindre le dernier refuge, Shipton’s Camp à 4200 m.
De là, au petit matin il nous faut 1heure et demi de marche pour rejoindre le pied de la montagne. Et on s’engage sur un itinéraire avec Simon, guide de montagne local, dans un dédale de roche avec certaines sections bien raide. C’est long, très long ! Des vues superbes sur les plaines kenyanes à l’infini. « J’avais une ferme en Afrique… » … 🙂
21 juin :
23 longueurs, 700 m d’escalade, 18 rappels à la descente. Partis de Shipton à 5h du matin, sommet à 14h et retour au pied de la voie à 20h30 ! Une petite journée bien remplie ! ffffffff
Il m’a bien fallu les trois nuits suivantes pour récupérer ; une récup active car dès le lendemain nous sommes redescendus par un autre itinéraire nous permettant de découvrir la face sud de la montagne.
« Asante sana » merci beaucoup à toute l’équipe, Charles, guide de trek, James, notre super cuisinier, Gabriel et Dickens nos porteurs et un merci spécial à Simon qui a une connaissance et maitrise parfaite de cette sublime montagne.
Une journée supplémentaire m’a laissée le temps d’un joli safari proche de Nanyuki, dans la réserve naturelle Ol Pajeta conservancy. Une merveille.
« Hakuna matata », pas de problème, il y a d’autres voies, d’autres parcs à explorer, j’ai adoré, on reviendra !

Sophie

#montkenya #letsgosummit #batian #rockclimbing #exploring #enjoying #safari #beautyofkenya

 

29 avril : départ pour faire une 2ème rotation au camp 2.
La tempête a fait des ravages, plusieurs équipes de sherpas se sont succédées pour rouvrir le camp1. C’est rude de voir un travail totalement anéanti. Les tentes qui n’avaient pas été refermées ont été détruites et totalement ensevelies. Heureusement nous avions refermé la nôtre avec un dépôt de notre matériel dans des sacs hermétiques donc lors de notre montée au camp 1 tout notre matériel était intact. Une nuit au camp 1 puis la montée au camp 2 nous a demandé 6 heures d’efforts pour 700m de dénivelé ! Même si la trace avait été faite, le mauvais temps nous a rattrapé en début d’après-midi la recouvrant en grande partie. Il faut encore faire la plateforme pour monter la tente avant de se mettre à l’abri.
3 personnes dans une petite tente durant 24h c’est le prix à payer pour terminer l’acclimatation du corps. On va dire que les nuits sont longues !

Retour camp de base avec un bon dhal bat qui nous attendait. C’est un peu comme un retour à la maison 🙂

A notre retour de cette deuxième rotation, j’apprends qu’un des membres de l’expédition en provenance de l’Annapurna est malade, puis c’est au tour d’un sherpa, et d’un autre…. En quelques heures, la nouvelle se répand comme une vague de terreur, c’est le Covid.
Déjà dix évacuations et de nouveaux cas apparaissent presque d’une heure à l’autre.
Nos amis de l’Annapurna sont en fait restés 6 jours à Pokhara avant de rejoindre notre camp de base et nous apprenons qu’aucun n’a été testé avant de monter dans les hélicoptères, quelle négligence fatale !
Lors des trois nuits en haute altitude, j’ai partagé la tente avec AngKami et Dawa Sangay. AngKami avait une vilaine toux et ne se sentait pas très bien puis Sangay s’est aussi plaint d’avoir mal partout et la toux a également commencé… En apprenant la nouvelle à notre retour, et commençant à avoir quelques frissons bien désagréables, j’ai décidé d’aller voir Strecee, la médecin de ExpeditionBase qui dit-on a des tests rapides. Le Covid s’est invité à notre rotation, résultat, nous sommes tous les 3 positifs !!
Quelle déception, désillusion, le projet Dhaulagiri Women Who Dare est contaminé au Covid 19 ! Qui aurait pu imaginer un tel scénario…. Il faut évacuer le camp de base, laisser une toute petite chance à ceux qui ne sont pas malades de tenter le sommet.
Et pour rajouter une complication, la météo nous joue des tours, 2 jours que l’hélicoptère est en standby et ne peut traverser la couche de nuage qui bouche la vallée. Souhaitons que demain matin nous puissions voler à Katmandou…
Je suis tellement désolée de vous apprendre cette nouvelle mais la réalité du monde nous a rattrapée dans notre cocon à 4700m d’altitude. Il faut maintenant penser à se soigner.

Sophie
Camp de base le 6 mai 2021

 

Camp de base du Dhaulagiri, 25 avril 2021

A chaque expédition il y a un petit moment où la patience doit prendre le dessus sur l’action et c’est souvent la météo qui nous neutralise au camp de base.

Nous avons dû interrompre notre rotation et se contenter de 2 nuits en altitude pour redescendre avant la tempête annoncée. 5 jours plus tard, disons que la tempête est passée, je n’avais jamais vu ça sur un camp de base ! Vent à arracher les tentes combiné à de grosses chutes de neige! Des congères de 1,5m se sont formées empêchant l’accès à certaines tentes !!… Jusqu’à -12 degrés dans la tente au coucher avec la trouille que tout s’envole dans la nuit !

Le soleil est aujourd’hui de retour, ça fait tellement du bien 🙂
Si tout va bien demain une équipe de sherpas va tenter de rouvrir le camp 1 et 2. Nous suivrons le jour d’après si tout va bien…

Sophie

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