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Chères amies, chers amis,

Le 20 octobre 2025, avec Dawa Sangay Sherpa nous avons atteint le sommet de l’Annapurna IV (7525 m), une montagne bien plus difficile que je ne l’avais imaginé, mais incroyablement gratifiante. L’ascension finale depuis le camp 3 avec plus de 1000 mètres de dénivelé, sur un terrain raide, froid, venteux et interminablement long. Honnêtement, certains « summit-push » de 8000 sont plus faciles que celui-ci !

Lors de notre première tentative, avec Sangay, Oleg, Simon, Gaylu, Pema et Nga Wang nous avons manqué de cordes fixes sur le haut. J’ai décidé de faire demi-tour tandis que Gaylu, Pema et Oleg ont poursuivi et atteint le sommet. Sachant que la fenêtre mètèo se prolongeait, avec Sangay nous sommes repartis la nuit suivante quittant le camp 3 (6510m) à 23 h et atteignant le sommet à 9 h le 20 octobre, sous un ciel clair, après dix heures éprouvantes se terminant sur une arête magnifique, exposée, gravie sans cordes fixes.

Cette ascension s’inscrit dans le cadre du projet “Honoring the Pioneers”, marquant le 75ᵉ anniversaire de la première ascension française de l’Annapurna I (1950) — un hommage à ceux qui ont ouvert la voie, à ceux qui ont osé l’inconnu avec les moyens de leur époque.

Comme je le dis souvent :
« Le sommet est un instant, mais le voyage est l’histoire que tu portes en toi. »
Un immense merci à Dawa Sangay Sherpa, à la fixing team, à l’équipe logistique et du camp de base dont Temba Sherpa notre super cuisinier, ainsi qu’à vous tous qui ont rendu cette expédition possible.

Les collectes d’échantillons de glace pour le « Glacier Biodiversity Challenge » ont également été faite jusqu’au sommet !
Un vrai succès ! 😊 merci à tous !

Je vous embrasse de Humde, sur notre retour à Katmandou ! 😊

 

🇫🇷Annonce : Il y a d’autres Annapurnas 🗻!

Lorsque Maurice Herzog et Louis Lachenal se sont dressés au sommet de l’Annapurna I, ils n’ont pas seulement réussi la première ascension d’un 8000, ils ont marqué le début de l’âge d’or de l’alpinisme himalayen. ✨📌
Herzog l’avait d’ailleurs annoncé au retour “Annapurna : Premier 8000” en terminant son annonce par “il y a d’autres Annapurnas.”

Cette phrase a pris un nouveau sens pour moi en 2020, au sommet du Pisang Peak, contemplant la vaste chaîne de l’Annapurna. C’est à ce moment-là que l’idée de “The Other Annapurnas” a commencé à prendre forme🤩

En 2025, pour marquer le 75e anniversaire de la première ascension de l’Annapurna I, un projet d’ascension : The Other Annapurnas, en tentant de gravir comme point de départ l’Annapurna IV.
Avec toute l équipe, une façon d’honorer les pionniers qui ont ouvert la voie à l’exploration moderne de l’Himalaya 🙏🫶

Plus de détails à venir! 😉🔜

#SophieLavaud #AnnapurnaTrilogy #TheOtherAnnapurnas #Annapurna75 #8000ersophie #LetsGoSummit #the112000lady
#HonoringThePioneers #8000erSophie

Final logo – Annapurna Project – 2025

📚 Le livre “Les Quatorze 8000 de Sophie Lavaud”, que nous avons co-écrit avec François Damilano sort aujourd’hu, 11 septembre 2024, aux Editions Glenat💥

🏔 Quatorze chapitres pour 14 sommets; cet ouvrage est une immersion dans le Grand Himalaya, mêlant points de vue et témoignages issus de nos expériences vécues sur les quatorze plus hautes montagnes de la Terre.

📝 Disponible en librairie en France comme en Suisse.

J’espère que vous aurez autant de plaisir à lire ce livre que nous, avec François, à le concevoir !
Bonne lecture,

Amitiés, Sophie

https://www.glenat.com/beaux-livres-montagne/les-quatorze-8000-de-sophie-lavaud-9782344060124

 

 

Elle s’appelle Sophie Lavaud. Elle veut entrer dans l’histoire de l’himalayisme. Elle n’est pourtant pas professionnelle de l’alpinisme et ne se revendique pas performeuse. Ils sont 14. Quatorze sommets de plus de 8’000 mètres, les géants de l’Himalaya, le monde de l’oxygène rare où aucun humain ne peut survivre plus de quelques heures. Sophie Lavaud a gravi treize des plus hautes montagnes de la Terre. Elle n’est plus qu’à un sommet du grand chelem himalayen. Au printemps 2023, elle boucle son sac pour le redoutable Nanga Parbat culminant à 8’126 mètres au-dessus des terres désertiques du nord Pakistan. Avec son compagnon d’altitude, le népalais Sangay Sherpa, nous la suivons dans l’ascension de l’impressionnante « montagne tueuse » comme l’ont surnommée les premiers alpinistes à tenter sa conquête tant ses flancs glacés sont escarpés, ses parois hautes et vertigineuses, son ascension difficile et engagée. Un film en immersion dans le quotidien de la très haute altitude, la recherche de l’équilibre précaire entre audace absolue et pulsion de vie.
DÈS LE 18 SEPTEMBRE AU CINÉMA EN SUISSE ROMANDE !

->> Bande-Annonce<<-

Chèr.es ami.es

Retour sur notre expédition à l’Elbrouz – Sommet atteint le 22 juillet 2024

Altitude, haute altitude, très haute altitude, où mettre le curseur ? Qu’est ce qui définit l’enjeu, l’engagement, l’impact de la mesure de ces fameux mètres d’altitude ?

Notre ascension de l’Elbrouz est un bon exemple de cette relativité. Une grande partie de la réponse réside sans aucun doute dans les conditions météo rencontrées lors du « summit push ».

Après une jolie marche d’approche jusqu’au camp de base avancé sur le versant nord, nous sommes montés au high camp 4800m. Déjà, ce gros dôme de neige qui parait « facile » de loin n’est, en effet, pas technique mais les distances sont bien longues et bien ardues. C’est avec un mauvais temps annoncé que nous décidons malgré tout de partir, le 20 juillet à 22h vers le sommet Est. Nous avons bataillé dans la tempête toute la nuit et eu recours au GPS pour trouver le sommet! Un peu border… mais un bon exercice !! ;-))

A la descente au col, nous avons renoncé à enchainé sur la pointe ouest et sommes redescendu en face sud qui est le versant équipé de la station de ski de Azau à 2300m.
48 heures et 21 mètres de plus séparent le sommet Est du sommet Ouest, cela semble rien du tout et pourtant cela nous a suffi pour passer de l’enfer au bonheur !

Merci Chatur Tamang, népalais installé en Russie depuis plus de 20 ans qui a créé son agence Cha Tours, pour cette belle organisation.
Chatur qui comptabilisait son … 143 ème Elbrouz nous avouera qu’il n’avait jamais eu de telles conditions en face nord et qu’il n’a pas rebroussé chemin car il nous savait tous expérimentés, Dawa Sangay, Lakpa, Ang Tashi et moi ! J… Mais il s’en souviendra!

Magnifique expérience dans ce Caucase sauvage et atteindre le point culminant de l’Europe, qui malgré son altitude « modeste », nous a bien donné du fil à retordre !

24 heures en transit à Moscou au retour nous ont permis d’aller admirer la Place Rouge. On y passe quand même pas tous les jours…

Merci à tous ceux qui ont rendu cette ascension possible dans ce coin du monde.

Spasiba Bolchoï !
Amitiés,

Sophie

#elbrus #caucasus #7summits #LetsGoSummit